| C I T A T I O N S | | * | LES
SPECTRES DU TEMPS Le cerisier se déploie dans la lumière. Le premier rayon de soleil enflamme le ciel, l’horizon s’empourpre. Mauves, rouges, cramoisis, les nuages se parent des couleurs du monde qui s’éveille. Des pétales blancs s’envolent au gré du vent. (Le Roi maudit) | * | LE
CHANT DES MÉDUSES “Délivre-moi
du mal qui me dévore, emporte loin de moi le tourment qui me condamne. Je te cherche, au détour d’un arbre, dans le silence des forêts, la pâleur des saisons recommencées. Où es-tu ? Quelle est cette ombre qui m’appelle ? La folie, la raison, l’infernale beauté des ténèbres ?” (Le Chant des méduses) | * | LE
CHEVAL FANTÔME “Je
marche vers toi. Seule, dans le cimetière éblouissant d’une ville que je ne connais pas. Un bruit assourdissant recouvre chacun de mes pas ; je me retourne, mais il n’y a rien, que le vide d’une folie spectaculaire. L’effroi du petit matin se lève, comme le soleil meurt sur la grève. Cela n’a aucun sens et pourtant, cela recommence. Est-ce le début de la démence ?” (L'Ogre affamé) | * | L’AMAZONE
BLEUE – Vous êtes encore là ? retentit
de nouveau la voix. Comment
osez-vous ? Je suis craint et redouté de tous, je suis celui qui détruit, moi, le bourreau ! Celles et ceux qui me voient ne m’oublient pas, car de leur actes et de leur vie, je me nourris ! (Ondine, sauve ma vie) | * | LE
DRAGON SANS TÊTE Le
ciel gris plomb s’était paré d’un magnifique arc-en-ciel. L’alternance de pluie et de soleil avait couvert la colline d’un éclat verdoyant que les nuages, noirs et menaçants, assombrissaient régulièrement. Les premières gouttelettes tombèrent ; une averse torrentielle s’abattit brusquement, enveloppant le paysage d’un épais rideau blanc. (Agnus
Dei) | * | | | | | | | |